Chaque jour, au Bénin, des milliers d’enfants voient leur innocence bafouée.
Maltraitance, déscolarisation, exploitation lucrative, viol… ce sont là quelques abus subis par les plus jeunes.
Derrière chaque statistique, il y a une vie brisée, un avenir compromis.
Par le biais de ce billet, l’ONG GANDJAANON sollicite votre attention vis-à-vis des plus vulnérables.
Parce que vous détenez le pouvoir d’opérer des changements.
Que vous soyez une institution, une association ou un particulier, nous vous invitons à réfléchir aux problèmes liés à l’éducation et à la protection des enfants au Bénin..
Les droits de l’enfant restent méconnus ou ignorés, malgré l’existence d’une protection juridique des plus petits.
De nombreuses ONG de protection de l’enfance travaillent pourtant à améliorer l’éducation au Bénin.
Visiblement, ces efforts ne sont pas encore suffisants.
Dans certaines zones rurales, le taux de scolarisation des filles n’atteint pas 50%.
La pauvreté, le travail des enfants et les mariages précoces aggravent cette situation.
Des études récentes témoignent d’une recrudescence des abus :
enfants livrés à eux-mêmes ;
exploitation domestique ;
maltraitance verbale ou physique.
Tout ceci traduit un problème structurel de respect des droits de l’enfant.
Le déficit d’application de leur protection juridique en est une des causes.
Voici une histoire qui ne manquera pas de vous choquer.
Préparez-vous psychologiquement.
Les faits ont lieu dans le 12ème arrondissement de Cotonou.
Plus précisément à Cadjèhoun.
Une fille de 11 ans a coutume d’acheter des légumes pour sa grand-mère dans un jardin du quartier.
Un jour, après avoir acquis les produits frais, cette pauvre fille a eu envie de faire pipi.
Elle se pressa de se mettre à l’écart pour soulager.
Elle était loin de s’imaginer que le diable la guettait.
Que s’est-il passé ?
On ne sait par quelle magie le regard du jardinier s’est scotché sur l’intimité de la petite.
Dans la culotte du maraîcher se déchaîne la bête. L’homme perd le contrôle de la situation.
Et…
Il advint ce que vous devinez.
Mais pendant l’ignoble forfaiture, un individu surprend la scène.
Le voisinage s’indigne et le maraîcher de 26 ans se retrouve à la CRIET.
La CRIET, c’est la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme.
Celle-ci condamne le sieur Gokpon Samson à 10 ans de prison dont 7 fermes.
Un million de FCFA d’amende. 200.000 FCFA versés à la fille pour dommages et intérêts.
C’était le 11 décembre 2024.
Attendez !
Un peu avant, précisément le 24 juin 2024, John Christian est condamné par la CRIET pour une affaire similaire, mais encore plus grave.
Dix ans de réclusion et un million de FCFA d’amende.
La fille avait 10 ans et le prévenu, 41.
Voilà. Deux drames repérés et dûment punis par la CRIET.
Nous en félicitons nos dirigeants.
Il y a de quoi tenir en respect les personnes malintentionnées.
Mais cela reste largement insuffisant, eu égard à la ribambelle de dérives qu’on observe dans les zones reculées.
Ces milieux ruraux où le fauteur est protégé et la victime, blâmée.
Cher lecteur, qui que vous soyez, GANDJAANON vous invite à agir. À votre façon :
une information ;
une idée ;
une réflexion ;
une dénonciation ;
une aide scolaire à l’enfant du voisin ;
un don à une ONG qui se bat pour l’éducation et pour la protection des enfants…
La plus petite action, même minime à vos yeux, sera forcément utile.
Quand un enfant ne jouit pas d’une instruction, il est fort probable :
qu’il grandisse mal ;
qu’il ne mène pas une vie adulte normale plus tard ;
qu’il devienne un poids et un danger pour la société…
Lorsque les plus petits ne bénéficient pas d’une protection adéquate, il en découle :
des répercussions graves sur leur développement physique, mental et émotionnel ;
une perte de confiance en soi ;
des troubles d’anxiété, etc.
Finalement, tout le monde a intérêt à éduquer ses rejetons et à veiller convenablement sur eux.
Voici pourquoi.
L’éducation joue un rôle primordial quand il s’agit de briser le cercle vicieux de la pauvreté.
Instruire un môme, c’est lui donner la clé d’une vie :
autonome ;
sereine ;
épanouie.
Un enfant grandit, devient député et réussit à plaider en faveur de sa localité pour le bitumage d’une voie principale.
Un autre revient d’occident et installe un système de panneau solaire.
Un autre encore offre de l’eau potable à son village.
Ce sont là autant d’exemples qui montrent la nécessité d’instruire nos progénitures.
C’est pour cela que l’ONG GANDJAANON fait, de l’accès à l’éducation pour les enfants vulnérables au Bénin, une priorité.
Parlons maintenant de protection juridique des enfants et de structures d’accueil.
Heureusement, il en existe. Ces centres de protection de l’enfance participent au bien-être des mineurs en situation de danger.
En 2021, ces cadres ont recueilli et assisté des dizaines de milliers de gamins vulnérables dans tout le pays.
Ce qui témoigne de leur importance (source ).
Cependant, ces infrastructures restent largement insuffisantes face à l’ampleur des besoins.
Ces initiatives renforcent la lutte contre la maltraitance des enfants au Bénin.
Même s’il reste encore à faire, il faut reconnaître que c’est louable.
Chaque geste de soutien, qu’il s’agisse d’un don ou d’un partenariat, agit comme un puissant levier.
En décidant de prêter main forte à une ONG engagée, vous transformez des vies.
En effet, vos contributions permettent :
de scolariser des bambins démunis et marginalisés ;
de réduire la déscolarisation par le biais de réinsertions ;
d’offrir une prise en charge psychosociale des victimes d’abus ou de maltraitance.
Aussi, la formation d’intervenants locaux reste un besoin pressant. Elle favorisera une assistance permanente.
Toujours là ?
Décidément, vous êtes épris des causes nobles !
Ben, laissez-nous un commentaire.
Nous serons heureux de vous répondre.
Djaanon Wooda !
PS : Djaanon Wooda ?
C’est notre slogan.
Il signifie : Ensemble pour un avenir radieux.
Envie d’en savoir un peu plus sur l’ONG GANDJAANON ? C’est par ici.
Les sources
https://social.gouv.bj/download/tbs-protection-de-l-enfant-2021
https://www.unicef.org/benin/media/146/file/sitan.pdf
+229 0197703809
+229 0167138558
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